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Souvent relégué dans l’ombre de sa cousine plus célèbre, l’assurance vie, le contrat de capitalisation mérite pourtant une attention particulière. Moins connu du grand public, c’est pourtant un produit d’épargne long terme qui a toute sa place dans le patrimoine des Français.
En effet, assurance vie et contrat de capitalisation présentent des similitudes : mêmes offres financières (fonds en euros et unités de compte), distribuées par les mêmes assureurs, mêmes règles fiscales et possibilité d’un rachat partiel ou total à tout moment.
Cependant, avec l’assurance vie, la transmission du patrimoine se fait au décès de l’assuré. Tandis qu’avec le contrat de capitalisation, vous pouvez le faire de votre vivant à l’aide d’une « donation du vivant ». Grâce à cette dernière, votre transmission entre ainsi dans la grille des abattements de « droit commun ». Donc, si vous souhaitez transmettre à vos enfants, ou petits-enfants tout ou partie de votre capital, aucune fiscalité ne sera appliquée dans la limite du montant des abattements.
À une période où, du fait de l’augmentation de l’espérance de vie, les héritages subviennent de plus en plus tard. Le contrat de capitalisation s’affiche donc comme une réponse à la problématique de la transmission tardive du patrimoine. Il vous permet ainsi d’organiser à votre convenance votre succession de votre vivant.
À noter, qu’en plus, un tel contrat ne disparaît pas avec son détenteur : il peut survivre sur plusieurs générations…
Nous pourrions alors nous demander s’il est nécessaire de « sauter » une génération dans la transmission ?