Un investissement capital

Depuis vingt ans, les fonds d’investissement ont réalisé, pour le compte de clients fortunés, d’institutionnels, ou encore de Family Offices, des investissements qui se sont avérés très profitables.

Le flux important de liquidités, couplé à des taux toujours plus bas, avait permis de multiplier les Leverage Buy-Out (les fameux « LBO »). L’atout du Private Equity pour ces fonds est qu’il permet d’acheter une société, puis de la revendre à moyen ou long terme en ayant remboursé, grâce aux résultats de la société, une partie de la dette contractée pour en financer l’acquisition.

Ces opérations ont permis aux « premiers » investisseurs de réaliser de belles performances, notamment grâce à la qualité des entreprises sous-jacentes, elles-mêmes soumises à une forte sélectivité.

Autour des années 2018-2020, les cibles de bonne qualité sont devenues rares ou très (trop) chères, dû au déversement de liquidités et aux taux historiquement bas… C’est dans ce contexte que le Private Equity s’ouvre chaque jour un peu plus au marché des particuliers. De nombreuses solutions sont proposées. Il faut rester vigilant quant à la qualité des actifs qui les composent. La puissance du marketing (performances passées) ne doit pas faire oublier les frais parfois très élevés et les expertises opportunistes.

La loi « industrie verte » prévoit d’instaurer une part minimale d’unités de compte investies dans des fonds d’actifs non cotés sur certains profils d’allocation de l’assurance-vie et du PER. Il faudra donc se montrer vigilant et sélectif…