#assurancevie

À chaque début d’année, une tradition demeure : le bal des rendements des fonds euros. Une période clé quand on sait que ce support représente environ 80 % de l’encours des assurances vie en France. Assurance vie, elle-même détenue par 45 % des ménages français… Imaginez l’enjeu ! Environ le même montant que la moitié de la dette française.

Malgré le fait que le fonds euros soit plébiscité, ce dernier a subi depuis quatre ans une décollecte massive de près de 100 milliards d’euros. Un acte corrélé à la baisse des rendements. En effet, en 2021, le taux de rendement moyen des fonds euros s’établissait à 1,28 %, historiquement le plus bas. Poussés par la hausse des taux en 2023, les rendements reprennent des couleurs, affichant un taux moyen deux fois supérieur à celui de 2021, en s’établissant à 2,5 % en moyenne.

Toutefois, derrière les rendements affichés par les assureurs, il existe des disparités : la taille du fonds, son antériorité et la politique de gestion de l’assureur en sont les principales causes. La Provision pour Participation aux Bénéfices (PPB) n’y est pas étrangère non plus. En utilisant cette réserve, les assureurs peuvent offrir de belles rémunérations, en adéquation avec leur stratégie de conquête.

Cette classe d’actifs présente donc un très net regain d’intérêt, surtout pour les épargnants au profil sécuritaire et disposant d’un contrat sans frais d’entrée (Lucya Cardif 1, par exemple). Certains assureurs proposent même des offres permettant de « booster » le rendement de votre fond euros !