Qui n’a jamais entendu cet adage ? Et pourtant, cette croyance est totalement erronée.
Contrairement à certains placements, l’un des principaux atouts de l’assurance vie est justement sa souplesse et sa disponibilité : il est possible à tout moment d’effectuer un rachat total ou partiel sur votre contrat.
La « maturité » de 8 ans n’est autre qu’un palier d’optimisation fiscale et non une période d’immobilisation.
Avant 8 ans, les gains sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8% ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu, auxquels il convient d’ajouter les prélèvements sociaux de 17,2% dans tous les cas.
Les gains après 8 ans bénéficient d’un abattement fiscal annuel de 4 600 € pour une personne seule, ou 9 200 € pour un couple. Au-delà, la fiscalité tombe à seulement 7,5%, hors prélèvements sociaux.
Point essentiel : négociez des frais de versement et de rachat à 0%
Ils peuvent significativement éroder votre capital lors des dépôts ou retraits, alors qu’un contrat sans frais préserve l’intégralité de votre épargne et maximise votre liberté d’action.
Conservez trois mois de revenus sur une épargne de précaution telle qu’un livret A et placez le surplus sur un contrat d’assurance vie. En cas de besoin de liquidités, prévoyez tout de même de formaliser votre demande suffisamment tôt car, selon les assureurs, il peut y avoir un délai administratif de quelques jours avant de recevoir vos fonds.
Pour aller plus loin et optimiser votre stratégie, découvrez comment mettre en place des versements programmés pour épargner sans y penser.