L’or brille et vole de record en record !
Depuis des millénaires, il fascine l’humanité. Plus qu’un métal précieux, il incarne une valeur refuge, une garantie de pérennité face aux aléas du temps, jusqu’à en devenir un « étalon ». Mais dans un monde financier de plus en plus complexe et volatil, il n’est pas simple de juger de sa bonne place.
Quand on pose la question de l’or au sein des autres actifs, il faut poser un préalable. L’or ne distribue aucun rendement : ni loyer, ni dividende, ni coupon. Sa seule performance est la hausse de sa valeur intrinsèque. L’or fonctionne avec un seul moteur de performance, comparé aux classes d’actifs actions, taux et immobilier. Il faut donc corriger sa performance pour la comparer à des indices réinvestissant leur rendement. Cela déclasse son efficience à long terme.
Pour autant, le doublement de sa valeur en cinq ans met en avant ses vertus singulières de valeur refuge : en période de turbulence, l’or a toujours été considéré comme un actif sûr, préservant le pouvoir d’achat. La multiplication des conflits géopolitiques et commerciaux ne peut que favoriser cet attrait.
Sa faible corrélation avec les autres classes d’actifs en fait un excellent outil de diversification. Il permet de réduire la volatilité globale d’un portefeuille.
Anti-inflation : lorsque la monnaie perd de sa valeur, le prix de l’or a tendance à augmenter. Il est donc une couverture efficace contre l’érosion du pouvoir d’achat.
Difficile à appréhender, l’or est un élément indispensable de l’allocation d’actifs à long terme. Il faut juste trouver le véhicule capable de répliquer ses variations, de façon simple et fluide.