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Dans la gestion financière, la diversification est essentielle. En répartissant vos investissements dans différentes classes d’actifs, vous atténuez l’impact d’une mauvaise performance dans un secteur. Votre portefeuille absorbe mieux les fluctuations du marché et vous profitez des cycles économiques et des opportunités de croissance spécifiques à chacun. Si la diversification est essentielle, elle doit être corrélée à votre horizon de placement.

Dans un contrat d’assurance vie, l’allocation d’actifs peut s’établir comme suit : à moyen terme, une approche équilibrée peut être adoptée, avec une répartition entre des produits de taux, tels que les fonds en euros, pour la stabilité du capital et une exposition modérée aux actions. En période de taux élevés, certains produits structurés peuvent également proposer un bon rendement et un risque maîtrisé à horizon huit ou dix ans.

Plus l’horizon s’éloigne, plus la pondération en actions (les ETF, moins coûteux) ou en immobilier papier (si éligible à votre contrat) est possible. À plus long terme, vous pouvez envisager d’inclure des actifs plus risqués, mais disposant d’un fort potentiel de gain : private equity ou actions de marchés émergents.

Avec un objectif retraite, selon que vous êtes jeune actif ou en fin de carrière, votre horizon de placement est bien différent. Diversification, oui, mais sous contrainte d’adaptation au temps, et d’un ajustement granulaire selon votre sensibilité au risque.