2024, année de transition économique
C’est la continuité d’une période marquée par de profonds bouleversements. Si certains défis persistent, mais des signes encourageants laissent entrevoir une possible stabilisation.
L’inflation est un fait majeur. Générée par les liquidités « Covid », elle commence à refluer. Les politiques monétaires restrictives des banques centrales ont porté leurs fruits. Structurellement, le vieillissement des populations et les faibles taux de fécondité sont des facteurs profondément déflationnistes, impactant la croissance.
La transition énergétique s’impose comme la priorité absolue. Les événements climatiques extrêmes se multiplient et soulignent l’urgence d’agir. Les investissements dans les énergies renouvelables se sont intensifiés, mais des défis demeurent en matière de stockage et de distribution. La guerre en Ukraine a mis en évidence la vulnérabilité de nombreux pays à l’égard des importations d’énergies fossiles, accélérant la recherche de nouvelles sources d’approvisionnement.
La numérisation de l’économie se poursuit à un rythme soutenu, bouleversant les modes de production et de consommation. L’intelligence artificielle, la robotisation et les données massives offrent de nouvelles perspectives de croissance. Les entreprises doivent impérativement s’adapter à cette révolution pour rester compétitives.
La fin d’année a été marquée par l’élection de Trump. Dans l’échiquier des guerres commerciales, la Chine est une dictature, le pouvoir en Russie et aux États-Unis sont dans les mains d’un seul homme ! L’année 2025 sera le théâtre de confrontations musclées dans lesquelles l’Europe des 27 (!) se présente très affaiblie.